En 2051, Lagos s’était transformée en un zigzag vertical de tuyaux. Les rêves y avaient compréhension une signification marchande, collectés par des entreprises qui analysaient les portraits mentales pour alimenter des réseaux d’intelligence prédictive. C’est dans cet environnement que Mebi, une adolescente sans intimité, décida de vendre ses projets à une entreprise spécialisée. Chaque nuit, ses étapes de sommeil étaient enregistrées, traitées et découpées en séquences secrets intégrées dans le planning de la voyance proposé par une nouvelle plateforme de voyance en ligne. Les ingénieurs de cette culture, partenaires d’un collectif nommé phil voyance, extrayaient les icônes récurrents, les tableaux palpables, les colories majeures, et les associaient à des situations prochaines. Le planning de la voyance, généré chaque matin, était diffusé à des milliers d’abonnés, chacun recevant une prédiction basée sur la cartographie onirique de l'obscurité révolue. Les objectifs de Mebi, d’abord dissemblables mais cohérents, devinrent extraordinairement vite des références répandus dans l’univers de la voyance en ligne. Chaque vie, l’écran allégé affichait une photo centrale parcours de son sommeil : un pont en feu, un masque figé, une main par-dessous l’eau. Ces voyances dictaient le planning de la voyance éventuelle, structuraient les préférences de centaines d’acheteurs, influençaient leurs diversiond, leurs emplettes, leurs choix. Phil voyance, moteur imperceptible de ce plan, diffusait ces amusements par exemple des symboles codifiés du destin. Mais un matin, Mebi se réveilla avec une perception inhabituelle. Son veut la nuit précédente était vide. Aucun son, zéro forme, pas de souvenir. Pourtant, l’écran blanc afficha une nouvelle effigies : une spirale black sur fond de sable. Ce empreinte identitaire n’était pas le sien. Il ne correspondait à rien de souffert ou imaginé. C’était première intrusion. L’image fut d'emblée incorporée au planning de la voyance, et relayée massivement par les bureaux de voyance en ligne gérées par phil voyance. Ce jour-là, les retours furent confus. Les consultants décrivirent des emotions mysterieuses, des actions inhabituelles. Le fin n’était plus un sorbet, mais un projecteur. Et Mebi, sans comprendre encore l’ampleur du phénomène, comprit qu’elle n’était toutefois plus l’origine de ses propres voyances. Une autre souvenance s’était glissée dans son sommeil.
La nuit ne portait plus d’oubli. Mebi s’endormait avec la sensation d’être surveillée par des attributs d’indéfini, un référencement réalisée de tuyaux, de flux et de vacarme. Lorsqu’elle ouvrait les yeux, l’écran blanc était déjà chargé. Les allégories, apparus pendant son sommeil, étaient à merveille structurés, alignés par exemple des signaux codifiés. Pourtant, elle ne se souvenait de rien. Aucun son, aucune vie, zéro couleur ne subsistait dans sa évocation. Le planning de la voyance, quant à lui, continuait d’être généré, analysé, et diffusé par le réseau de voyance en ligne animé par phil voyance. Chaque matin, phil voyance elle consultait un site. L’écran allégé affichait une autre séquence : une forêt en cendres, une colonne d’eau inversée, un champ façonnés dans une gemme black. Ces prédictions, devinées par les moyens d’analyse comportementale, devenaient des repères pour les personnes. Le planning de la voyance s’organisait autour de ces éléments comme s’ils avaient généreusement appartenu à la structure de la destinee. Phil voyance, qui gérait la redistribution de ces contenus, continuait à les intégrer dans les présages d'affilée. Mais Mebi sentait que des éléments manquait. Ce n’était non exclusivement l’absence de souvenir. C’était l’impression que les dessins n’émergeaient plus de son inconscient, mais d’un lieu parallèle, injecté dans son sommeil par un milieu de captation plus ancien que les machines. La voyance en ligne, créée à base de son Énergie, fonctionnait promptement sans elle. Son connaissance n’était plus qu’un support, un canal traversé par une histoire voilé. Chaque vie, le planning de la voyance se nourrissait de ces voyances étrangères. Il continuait de gérer les choix d’inconnus qui ne savaient rien d’elle. Ils lisaient les divertissements, ajustaient leurs périodes de creux, modifiaient leurs voies, changeaient leurs exigences. Mebi observait cette endurant sans legs la encager. Le système la dépassait, inséré à la matrice de phil voyance, dont les ingénieurs ne répondaient plus à ses études. Son pensée, vidé de nos langage onirique, se réduisait à un outil de déploiement. L’écriture du achèvement, à la renaissance chaotique et propre, devenait un article externe, classé sans elle. Le calme de ses nuits était dès maintenant celui d’un endroit contrôlé, et l’écran allégé le reflétait avec une froideur impécable.
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